Le projet K est le fruit d’un peu plus d’une année de travail en workshop, le Milk photographique. Ma présence au sein du groupe m’a poussé, pas à pas, à ancrer ma pratique plus en résonance avec mes engagements. J’ai tenté d’ajouter une approche sociale.
Depuis le début, la violence a été mon maître mot. Le 25 janvier 2020, un fait divers m’a ébranlé, la mort prématurée et barbare d’une nièce, Keisha. Les deux premiers jours, qui était aussi le premier rendez-vous du Milk, le déni m’a été imposé par ma famille, pour « me protéger ».
Après de multiples tentatives pour aborder photographiquement ce cataclysme, je me suis centré finalement sur moi. C’est mon parcours de deuil que je montre à voir.
Pour la première fois, jai envisagé de réaliser un fanzine ou un livre d’artiste. Au moment où le projet est arrivé à son terme et qu’il m’a fallu le lâcher, l’enquête criminelle était toujours en cours et la sépulture venait d’avoir lieu.
Ce travail a été une déflagration. Il a emporté mes certitudes. Je me suis donné l’autorisation de tous les possibles.
Livre 28 cm x19 cm, 60 pages, 368 g/m², couverture rigide, 22 photos.
Photos et design de Deuxlanoe
Textes de Anne-Hélène Dorison Presse Océan et de Deuxlanoe
Exemplaire unique

Vous pourriez aussi aimer

Vers le haut